Description d'une grève de la faim
Depuis le 11 juin 2008, Zahra et ses 17 camarades sont en grève de la faim à la sinistre prison de Marrakech. Cette militante et ces militants étudian-tes sont les victimes de la répression aveugle, de l'incarcération arbitraire.
Solidarisons- nous avec Zahra et ses camaradesNe laissons pas Zahra mourir comme la camarade, la communiste d'ILA AL AMAM, Saïda Menebhi au cours d'une grève de la faim de 45 jours en 1977
La militante Zahra
Description d'une grève de la faim
De Saïda MENEBHI
Au début quelques douleursEt puis l'estomac apprendA ne rien broyerOn ne pense plus à la faimD'ailleurs elle se garde bienDe nous lancinerElle sait qu'elle sera répriméeEt voilà que les jours passentLes nuits se poursuiventEt c'est l'inertieQui n 'annonceVoulant triompher sans merciBien sûr comme sa jumelleElle échoueMais il est vraiQu'il devient difficile de bougerD'être aussi légerQu'une plume de perdrixC'est la réserve de l'énergiePour rester longtempsTenir, quoi ne pas revenirMais ne voilà-t-il pas que la reinEn se dandinant s'amènePensant balayer les autresEt nous faire changer d'avisCette dernièreNous salue la nuitVous la devinerC'est l'insomnieD'abord, elle nous fatigueMais vite devient une amieQui nous tient compagniePendant des heures de réflexionDe rêve les yeux ouvertsDe recherche des souvenirs de passionsLà, son plan tombe à l'eauCar le défiN'est pas seulement lancéA la fatigue et à l'inertieMais aussi à l'insomnie et à l'ennemi
Depuis le 11 juin 2008, Zahra et ses 17 camarades sont en grève de la faim à la sinistre prison de Marrakech. Cette militante et ces militants étudian-tes sont les victimes de la répression aveugle, de l'incarcération arbitraire.
Solidarisons- nous avec Zahra et ses camaradesNe laissons pas Zahra mourir comme la camarade, la communiste d'ILA AL AMAM, Saïda Menebhi au cours d'une grève de la faim de 45 jours en 1977
La militante Zahra
Description d'une grève de la faim
De Saïda MENEBHI
Au début quelques douleursEt puis l'estomac apprendA ne rien broyerOn ne pense plus à la faimD'ailleurs elle se garde bienDe nous lancinerElle sait qu'elle sera répriméeEt voilà que les jours passentLes nuits se poursuiventEt c'est l'inertieQui n 'annonceVoulant triompher sans merciBien sûr comme sa jumelleElle échoueMais il est vraiQu'il devient difficile de bougerD'être aussi légerQu'une plume de perdrixC'est la réserve de l'énergiePour rester longtempsTenir, quoi ne pas revenirMais ne voilà-t-il pas que la reinEn se dandinant s'amènePensant balayer les autresEt nous faire changer d'avisCette dernièreNous salue la nuitVous la devinerC'est l'insomnieD'abord, elle nous fatigueMais vite devient une amieQui nous tient compagniePendant des heures de réflexionDe rêve les yeux ouvertsDe recherche des souvenirs de passionsLà, son plan tombe à l'eauCar le défiN'est pas seulement lancéA la fatigue et à l'inertieMais aussi à l'insomnie et à l'ennemi
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