الأربعاء، 23 يوليو 2008

Le discours du chef de ce machin, qu’on appelle « Conseil Consultatif des Droits de l’Homme » (CCDH), est digne de la pire fantasia féodale qui s’enracine dans l’Histoire obscurantiste, criminelle et hideuse de l’Etat Marocain.

Ce qu’on peut relever immédiatement, est que l’IER (l’Instance Equité et Réconciliation) était une mascarade opportuniste qui a propulsé Herzenni au poste bien payé du CCDH. Tout le monde le savait mais le souligne avec force aujourd’hui.

Si, selon les dires du Herzenni, commis de l’Etat le plus royaliste que le roi, il « assume ses responsabilité », il doit reconnaître également que si les jeunes étudiants en grève de la faim à Marrakech succombent, il sera à traduire, tôt ou tard, devant une Justice compétente et indépendante pour répondre de sa « non assistance à personnes danger ».

En tant que président d’une instance des droits de l’Homme, il vient de commettre un déni de droit et un crime en insultant les familles des étudiants, et traitant les étudiants de « criminels », sans occuper les fonctions d’un tribunal ou d’un procureur, et avant même leur jugement.

Nous devons savoir, si au sein du CCDH, il y a des femmes et des hommes d’honneur et de principes, qui vont se désolidariser avec son discours insultant toutes les valeurs des Droit de l’Homme, et rejeter son comportement irresponsable, pour démission-ner… Et je pense personnellement à Khadija Rouissi.

Si Khadija Rouissi garde le silence, c’est non seulement qu’elle va tuer une deuxième fois son frère Abdelhak, mais elle assume de le traiter de « criminel » pour avoir milité contre la tyrannie de Hassan II… à l’instar des jeunes « criminels » selon la syntaxe fasciste qu’emploie Herzenni aujourd’hui, envers les jeunes étudiants en grève de la faim.

Le CCDH est un organe sécuritaire, policier et makhzenien.

Cordialement,
Belmaïzi

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